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Sheena reine de la jungle

Sheena reine de la jungleTarzan ne s’appelle Sheena et elle n’a rien à envier à son homologue masculin de cartoon. Peu importe l’histoire. L’intérêt de ce type de films est l’aventure, la jungle, les guerriers, les animaux féroces et les prouesses de l’héroïne au grand cœur. Au total beaucoup de dollars pour un très bon film d’aventures où on ne s’ennuie pas un quart de seconde, parce qu’il se passe toujours quelque chose quelque part. «Sheena reine de la jungle» a été réalisé par John Guillermin («La tour infernale», «Mort sur le Nil»), donc une valeur sûre de la superproduction, pas un amateur qui ferait dans le lion de carton pâte. Tanya Roberts, inoubliable interprète de Sheena, est plutôt du genre «body perfect», si ce n’est «buildé», mais nonobstant son joli look de sauvage à la coiffure nettement étudiée par une armée de visagistes, on a rarement vu visage plus inexpressif. Mais après tout, on n’est pas là pour apprécier les regards chargés de sens d’une amazone de la jungle en folie, mais plutôt pour la voir réveiller les instincts guerriers du valeureux peuple Zambuli (son peuple adoptif), et appeler à la rescousse tous les animaux de la jungle qu’elle a, non pas à sa botte, mais à sa cheville fuselée !

Les nanas

Les nanasIl y a Christine, trente-trois ans, allure de mec et congénitalement bordélique. Sans parler de son caractère… peu conciliant. Son compagnon vient de la plaquer pour une dame avec plumeau et fiches-cuisine. Christine, c’est Marie-France Pisier. Il y a Françoise (Macho Méril), la femme qui travaille. Il y a Antoinette, enceinte et abandonnée (Juliette Binoche) et Simone (Catherine Samie), animatrice vedette de radio, mariée depuis des lustres à un monsieur dont elle ignore encore les penchants. Il y en a d’autres. Et toutes se rencontrent chez le coiffeur, devant une tasse de thé ou un évier plein de vaisselle à faire… pour parler de leur sujet favori… les hommes. Le parti pris du film est de ne pas voir le monde mâle sur l’écran. Mais point de «misandrie» ici. Bien au contraire… un peu de misogynie —si tant est que la lucidité soit de la misogynie. Annick Lanoé a trouvé le ton pour se moquer avec tendresse des petits travers féminins en matière de couple. Et elle renvoie les deux partis dos à dos. Le ton qu’elle a choisi rappelle beaucoup les acteurs de Brétecher et le feuilleton «Les saintes chéries». Ces dames habitent un beau — et moderne — quartier parisien, Beaugrenelle. Leur style de vie et leurs mentalités sont très mode. Mais l’éventail des cas (pathologiques ?) est assez diversifié. Remède à ces maux de dames sans homme… le rire. Un rire très traditionnel et assez boulevardier, mais bien tonique.

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