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A la poursuite du diamant vert

Zemeckis, c’est la nouvelle découverte du cinéma américain ! Pourtant on en parle depuis 1973, lorsque Steven Spielberg le prit dans son équipe pour coécrire le scénario de «1941». En 1978, Zemeckis est lui-même passé à la réalisation avec «I wanna hold your hand» (que nous venons de voir sur les écrans de cinéma français, sous le titre de… «Crazyday»). Mais le film, à l’époque, est passé un peu inaperçu. Il a fallu ce «A la poursuite du diamant vert» pour que la carrière du cinéaste Zemeckis prenne des allures de feu d’artifice. Partout dans le monde, et notamment en France où le film fit un triomphe l’été 1984, cette production de Michael (fils de Kirk) Douglas fit un malheur. Retrouvant cette «grande aventure» qui fit les beaux soirs hollywoodiens, Zemeckis raconte les «petites mésaventures» d’une jeune romancière à l’eau de rose et d’un aventurier pur et dur dans la jungle colombienne. C’est un peu la pimbèche et le grincheux. Ils râlent, se disputent, mais sont inséparables. C’est d’ailleurs, là, une des grandes réussites du film le couple-héros possède une dimension à la fois comique et sentimentale. Apparemment, ils n’ont rien en commun, mais l’amour les rapproche… et tous les cataclysmes aussi ! Si une coulée de boue dévale une pente, ils sont forcément sur le passage. Dès qu’ils se rencontrent, leur existence devient un catalogue de situations périlleuses. Et le «sauveur» des deux n’est pas toujours celui que l’on pense…A la poursuite du diamant vert «A la poursuite du diamant vert» est donc le type même du divertissement à grand spectacle, entre comédie et aventures. C’est aussi le premier épisode (succès oblige). La suite est déjà en train de se tourner : «Jewels of the Nile», avec les mêmes deux savoureux interprètes : la très sensuelle Kathleen Turner et le très avisé Michael Douglas.

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